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S'inscrireDes travaux de rénovation dans les chambres des étudiants se poursuivent cette année, et le chantier de la nouvelle bibliothèque devrait prochainement faire son apparition sur le campus. C’est dans ce contexte de travaux que nous avons vécu cette année académique, et c’était sans doute un avant-goût des chantiers à venir…
Pour nous guider dans ces deux ans (au moins) de travaux immobiliers, nous avons voulu nous mettre à l’écoute de Dieu dans le livre de Néhémie. Une fois par mois, lors du culte, nous suivons les péripéties de la reconstruction des murailles de Jérusalem, en lien avec l’évolution de nos chantiers à la faculté. Nous y puisons, je l’espère, le courage d’avancer dans nos propres travaux, mais si nous lisons Néhémie, c’est surtout pour y discerner la manière dont Dieu reconstruit nos vies aujourd’hui.
Car c’est bien de cela dont il est question dans le livre de Néhémie. Après le temps de l’exil, Dieu veut consoler son peuple. C’est ce que signifie le nom « Néhémie » : Dieu console. Dieu appelle son peuple, sous la conduite de Néhémie, à réparer les murailles. Et ce n’est pas simplement pour redonner gloire aux pierres du passé mais pour restaurer le culte en Israël. Le projet de Dieu est cultuel.
Par analogie, les travaux en cours ou à venir à la FLTE sont un moyen que Dieu utilise pour que nous lui rendions un culte. Il en va de même en ce qui concerne le chantier théologique dans lequel sont engagés étudiants et professeurs, ainsi que toute l’équipe pédagogique et administrative. À la FLTE, nos vies sont le chantier que Dieu a pris en main pour tout refaire, des fondations jusqu’au plafond ! Dieu veut nous restaurer, Dieu veut nous consoler. Il veut nous apprendre à lui rendre un culte c’est-à-dire à vivre d’une manière qui Lui plaise (Romains 12.1-2).
« À la FLTE, nos vies sont le chantier que Dieu a pris en main pour tout refaire, des fondations jusqu’au plafond ! Dieu veut nous restaurer, Dieu veut nous consoler. »
Cet appel implique une réponse de notre part, à la fois personnelle et communautaire. « Levons-nous et construisons ! » (Néhémie 2.18). Tel était le mot d’ordre des responsables du peuple répondant à l’appel de Dieu pour reconstruire les murailles. Tel était également notre mot d’ordre pour cette année à la FLTE. Non seulement pour les travaux immobiliers ou académiques, mais comme une réponse volontaire à l’œuvre de Dieu en nous.
Comme avec le chantier des murailles, nos travaux immobiliers ou académiques n’aboutissent pas toujours dans les délais prévus et connaissent bien des aléas… Mais l’œuvre de Dieu se poursuit, et nous pouvons être sûrs que Dieu la mènera jusqu’à son terme (Philippiens 1.6).
Sylvain Lombet
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