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Les points chauds entre sciences et théologie : retour sur le premier séminaire du Diplôme d’Établissement

Les points chauds entre sciences et théologie : retour sur le premier séminaire du Diplôme d’Établissement

Alors que s’installe la fraîcheur de décembre et que l’hiver approche, à la FLTE, pour se réchauffer, on s’attaque aux points chauds entre théologie et sciences !

« Les points chauds entre sciences et théologie » était en effet le thème du premier module du Diplôme d’Établissement en Théologie, Sciences et Pensée Contemporaine, en partenariat avec le CERIE.
Le séminaire a eu lieu du 5 au 7 novembre et a réuni une grande diversité de profils : étudiants issus des sciences dures, des sciences sociales et humaines, ainsi que nos étudiants du Mastère de recherche en théologie. Une véritable rencontre interdisciplinaire !
Alors, les “points chauds” ont-ils provoqué des frictions explosives ou au contraire une atmosphère glaciale ?

Une rencontre de profils multiples

Pour Timothée Joset, professeur de missiologie et intervenant lors du séminaire, cette formation a pour objectif d’apprendre à apprécier la valeur des différentes perspectives, et de comprendre les liens entre l’Évangile et les questionnements contemporains.

Cet objectif a trouvé un écho particulier chez Aidan Young, ingénieure agronome, qui s’est dite très satisfaite de « l’approche et du puits de savoir qui s’ouvre avec ces cours ». Elle souligne toutefois qu’un temps d’échange plus long avec les étudiants en master aurait été apprécié, ceux-ci devant rejoindre un autre séminaire en début d’après-midi.

Pour Jacques Nussbaumer, notre professeur de théologie systématique, le temps a là-aussi filé trop vite, tant les échanges étaient stimulants. Découvrir la manière dont chacun réfléchit dans son propre univers intellectuel donne envie d’explorer davantage ces nouveaux horizons et de s’immerger plus profondément dans les différentes disciplines.

Lors de son intervention, il a partagé sa rencontre avec le philosophe François Jullien, illustrant la manière dont la philosophie peut offrir des outils conceptuels pour renouveler la théologie, l’actualiser en montrer sa pertinence pour aujourd’hui.

Une idée qui a suscité de nouveaux questionnements : Maxime Calabrese, étudiant en théologie, exprime son désir d’« approfondir les modèles d’articulation entre sciences et foi ».

Aidan, de son côté, souligne que ces questions s’adressent « au corps de Christ comme aux personnes non chrétiennes ». Elle se dit heureuse que, malgré la diversité des approches, la réflexion soit revenue à chaque fois à l’essentiel : que dit la Bible de ces réalités ?

Les sujets chauds, de vastes sujets, qui ouvrent autant de pistes qu’ils soulèvent d’interrogations. Explorés par des profils académiques très différents, ils suscitent encore plus de questions que de réponses. 

Des questions qui ouvrent de nouvelles pistes théologiques

Selon Timothée Joset, ce type de séminaire permet d’espérer qu’« à titre préliminaire, notre compréhension de l’amour de Dieu pour sa création et ses créatures s’en trouve approfondie et raffinée ». Il voit également une opportunité de mieux comprendre comment rejoindre nos contemporains et en prendre soin.

Pour lui, l’essentiel à retenir c’est que :« Les théologiens et les scientifiques ont tout à gagner à converser et à s’interpeller. »

Un constat rejoint par Jacques Nussbaumer qui rappelle, avec humour mais conviction, que : « L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. »

Luc-Olivier Vayeratta, étudiant et volontaire en service civique au Foyer Antoine Court

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